Le plan de restructuration de
l'enseignement supérieur de Madame Fioraso est approuvé dans un
silence ahurissant.
Tous les amendements relatifs à
l'assouplissement de l'article 38 du projet de loi ESR, afin de ne
pas aller vers des fusions forcées d'universités, pour des
situations comparables à celle de l'université de Savoie ont été
purement et simplement rejetés.
La cause de l'université de Savoie et
des universités du même type sera-t-elle mieux entendue par le
Sénat ?
Source :
http://www.assemblee-nationale.fr/
- Amendement n°236 déposé par le Groupe écologiste :
« Article
38 : supprimer les alinéas 12 à 18. »
Exposé
sommaire : Si les rapprochements entre établissements
d’enseignement supérieur doivent être encouragés sur un même
territoire, ils ne doivent pas être imposés. Or l’alinéa 12
de l’article 38 revient à imposer, sur une académie, au
minimum à la communauté d’universités et établissements.
Pourtant l’expérience des PRES a montré que les rapprochements
forcés étaient voués à l’échec. De plus, l’État doit
pouvoir continuer à dialoguer avec l’ensemble des universités.
Les
porteurs du présent amendement souhaitent favoriser le principe de
subsidiarité en laissant le choix aux établissements d’un tel
rapprochement ainsi que de ses modalités.
REJETÉ
- Amendement n°183 déposé par le Groupe UMP :
« Article
38 : supprimer cet article. »
Exposé
sommaire : Cet article supprime les Pôles de Recherche et
d’Enseignement Supérieur (PRES) pour les remplacer par des
Communautés d’universités et d’établissements. De manière
plus concrète, on va passer d’une logique de souplesse dans la
coopération entre établissements qui permet une liberté
d’initiative des acteurs, la collégialité, et la diversité,
modèle qui est d’ailleurs plébiscité partout dans le monde parce
que compatible avec l’autonomie des universités, vers une
logique purement territoriale et planificatrice en créant des
« super » universités régionalisées sous tutelle de
l’État. Ce modèle est incompatible avec la recherche de
l’excellence de pôles capables de concurrencer les plus
prestigieuses universités du monde.
REJETÉ
- Amendement n°417 déposé par Mme Laclais (PS), Chambéry et d'autres députés
Ce même amendement a été déposé par M. Accoyer, Mme Dion, Mme Duby-Muller, M. Francina et M. Tardy (UMP) sous le n°444
Exposé
sommaire : Le terme « projet partagé » n’est pas
suffisamment explicite. Il risque de conduire à des difficultés
d’interprétation et de provoquer ainsi certains blocages. Il
suggère une adhésion des établissements concernés au projet de
coordination territoriale porté par le futur regroupement, mais sans
préciser les modalités de cette adhésion, ou tout au moins,
comment elle doit se concrétiser.
Une
coordination de l’offre de formation et de la stratégie de
recherche à l’échelle de l’académie, impliquant une
restructuration lourde au niveau des établissements, ne peut être
efficace que dans la mesure où elle est consentie et éclairée, ce
qui induit a minima l’approbation par les établissements du projet
dans lequel ils seront conduits à se regrouper.
Il
est ainsi souhaitable de faire référence à la notion de projet
« approuvé », plutôt qu’à la notion de projet
partagé.
REJETÉ
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