vendredi 3 mai 2013

Des conseillers généraux prennent position pour le maintien de l'université de Savoie : La suite

Lu dans Haute-Savoie Mag, avril 2013 :

Groupe avenir Haute-Savoie :  

L'université de Savoie un atout pour le département 

Ce groupe est constitué de Joël Baud-Grasset, Claude Birraud, Françoise Camusso, Guy Chavanne, Pierre Excoffier, Pierre Losserand, Anthoine de Menthon, Serge Pittet

Extraits :
"L'année 1016 sera en effet le terme de l'actuel contrat quinquennal. Grenoble serait alors - à l'occasion du renforcement du Pôle Régional de l'Enseignement Supérieur - le point focal où tous les leviers financiers et décisionnels de l'actuel université de Savoie se concentreraient.
... la réflexion menée à partir d'un modèle qui reste liée au découpage en "académies" ressemble bien ici à une approche tributaire de la carte administrative et de ses limites..."

Lire le texte intégral

Déjà une grosse alerte en 2012 !

Ces dernières années l'université de Savoie s'est retrouvée intégrée dans un processus qui a bien failli la mener à son absorption. PRES, IDEX, GUI+ :
Une batterie de dispositifs administratifs auraient bien pu provoquer son OPA. C'est au moment des élections internes pour la présidence de l'université que s'est révélée cette situation, ce qui a abouti à l'élection et la mise en place d'une nouvelle équipe présidentielle.
Une série d'articles pour en savoir plus :
  • La voix des Allobroges, le 24 mars 2012 :
    Mort programmée de l'université de Savoie ?
  • Site du Mouvement Région Savoie, mars 2012 :
    L’université de Savoie a-t-elle encore une chance ?

    Un dossier de 5 pages pour comprendre la situation de l'université de Savoie entre les effets néfastes de la loi LRU et les convoitises d'une partie du milieu universitaire grenoblois.
  •  Blog de ESPER (Ensemble pour un Service Public d'Enseignement et de Recherche), le 10 avril 2012 :
    Réponse de Denis Varaschin à nos 9 questions
    En particulier, la question n°2 :  ESPER : Une forte majorité de nos collègues s’inquiète d’une fusion avec les universités grenobloises. Vous engagez-vous à ne pas donner suite au projet de fusion de l’université de Savoie dans une grande université unique Grenoble-Alpes ?
  •  Blog de ESPER , le 27 janvier 2012 :
    Le Temps des bilans
    Extrait : "Gilbert Angénieux [l'ancien Président jusqu'en 2012] et ses soutiens nous avaient promis de défendre les intérêts de l’Université de Savoie. Après avoir géré de manière catastrophique l’entrée de notre université dans le PRES de Grenoble, il s’apprête aujourd’hui à fusionner notre université avec celles de Grenoble dans des conditions déplorables, sans aucun débat et sans même avoir demandé un vote au conseil d’administration"

L’Université de Savoie craint une fusion forcée

Dauphiné Libéré du 22/01/2013 :

Une loi bientôt votée (en mars prochain) prévoit d’imposer des fusions entre facultés. Le président de l'Université de Savoie redoute une concentration sur Grenoble.

 

« Nous avons tout d’une grande. On ne se considère pas comme une petite université, par la taille et par les résultats. Pour la première fois, on va dépasser les 13 000 étudiants cette année. Alors on souhaite qu’on respecte l’Université de Savoie », annonce d’entrée Denis Varaschin, président de l’établissement.

Signez la pétition



Les Pays de SAVOIE
ont besoin de leur université !

Pétition adressée à Madame Geneviève Fioraso,
Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
pour le maintien d'une université de Savoie autonome.

L’université est un facteur fortement dynamisant pour un territoire : pour son activité économique, culturelle, intellectuelle, environnementale.
Les Pays de Savoie représentent un espace de vie en forte croissance démographique, excentré de Lyon et Grenoble, déjà largement sous-doté sur le plan universitaire.

Une réforme des universités risque d’être votée en juin 2013 !

  • Ce projet vise à supprimer plus de la moitié des universités en France.
  • Il est fortement à craindre que l’université de Savoie soit enrôlée de force dans un projet de « communauté d'universités », qui lui ferait perdre toutes ses capacités d'initiatives.
  • Sans université publique, l'activité serait laissée à des officines privées, onéreuses et disposant de moyens limités.
  • Refusons la course au gigantisme et le dictat absurde des classements internationaux.
  • Non à la mégalomanie des villes-métropoles !
    Oui à une université ancrée sur son territoire !


L’université de SAVOIE, c’est :

13 000 étudiants dans deux départements ; deux écoles d’ingénieurs et de management ; deux IUT ; des facultés de lettres-langues-sciences humaines, de droit et de sciences ; le Centre national de formation des enseignants intervenant auprès des déficients sensoriels (CNFEDS), l'Institut national de l'énergie solaire (INES), l'Institut de la Montagne, 19 laboratoires de recherche.

Il n’existe pas de lien entre gigantisme et efficacité ! HARVARD, classée Première Université au Monde, ne compte que 20 000 étudiants ! La Suisse Romande compte 4 universités, une école polytechnique, plusieurs « hautes écoles » d'enseignement supérieur pour une population de 2 millions d'habitants…

L'université de Savoie serait parfaitement viable économiquement et cohérente dans sa gestion si la compétence régionale « enseignement supérieur et recherche » était déléguée à l'assemblée des Pays de Savoie.